Une annexion dans le territoire belge par Hitler ? Non !
«L’enrôlement de 8.700 jeunes hommes dans la Wehrmacht constitue certainement l’événement le plus douloureux de l’histoire récente de la région. Plus de 3.000 d’entre eux ne sont pas revenus17. La mémoire collective a donné le nom d’“enrôlés de force” à ces recrues (cf. le terme “malgré-nous” pour désigner les soldats de l’Alsace-Lorraine). En réalité, ce terme a ses origines à Bruxelles ; il offre à la fin de la Seconde Guerre mondiale la possibilité aux autorités de faire la distinction entre ce groupe et les volontaires (dans cette vision surtout flamands) présents dans les rangs de l’armée allemande. Toutefois, ce néologisme fournit pendant des décennies une sorte d’alibi permettant de faire régner le silence sur le vécu de ces hommes. Le discours à leur égard est dominé par les tentatives – légitimes – des associations d’anciens combattants de recevoir un statut et surtout des indemnités de l’État allemand18. [...]
La perception complètement déformée des autorités belges sur les cantons de l’Est se traduit rapidement dans les décisions gouvernementales. Le refus catégorique de reconnaître à la région une situation particulière – l’annexion par le Reich – mène à une vague de poursuites judiciaires pour incivisme : un habitant sur quatre est poursuivi et le pourcentage de condamnés est quatre fois plus élevé qu’à l’intérieur du pays (2,41 %). En outre, deux mesures ont des conséquences majeures pour la population : en juin 1945, un arrêté royal prévoit de pouvoir retirer la nationalité belge et ce uniquement pour les habitants de la région, et au printemps 1946, plus de 50 % des Eupenois ne peuvent participer aux élections communales pour cause de soupçon d’incivisme. Ces faits étaient connus depuis longtemps. [...]
Ces lignes constituent finalement un appel à la communauté scientifique. Elles invitent à découvrir le passé d’une petite région frontalière dont l’historiographie n’a certainement pas encore tout révélé. Le regard de l’extérieur et le changement de perspectives qu’il implique sont donc particulièrement bienvenus.»
17 Ces morts n’apparaissent dans aucune statistique sur les victimes belges de la Seconde Guerre mondiale.
18 NICOLAS DEWALD, L’indemnisation des enrôlés de force dans l’armée allemande, Liège, mém. lic. en histoire ULg, 2005.
CHRISTOPH BRÜLL[1] “L’identité des Belges germanophones est une non-identité” Quelques réflexions à propos de publications récentes sur l’histoire de la Communauté germanophone de Belgique, in : BEG-CHTP - n° 21/2009, p. 216 ; 220-221 et 226.
Mais qu'en disent les sites officiels du pays ? Quelle(s) information(s) nous rapportent-ils ?
Site fédéral (www.belgium.be/)
«Des années difficiles suivent la première guerre mondiale. Le malaise économique international est perceptible en Belgique également. Le danger vient encore de l'Allemagne, où Hitler a pris le pouvoir. A partir de 1936, la Belgique mène à nouveau une politique de neutralité, mais, cette fois encore, l'Allemagne envahit la Belgique, en mai 1940. Après 18 jours de combat, Léopold III décide de capituler. Cette décision entraîne une rupture avec le gouvernement et est à l'origine de la question royale qui surgit après la libération. Léopold III est contraint d'abdiquer en faveur de son fils Baudouin Ier. Ce dernier reste sur le trône jusqu'à sa mort, le 31 juillet 1993.»
Dans la rubrique «Découvrez toutes les villes et communes belges», les villes germanophones de Belgique d'Eupen et de Saint-Vith (Sankt Vith) sont absentes de la liste. LE site s'en excuse : «Actuellement, vous pouvez déjà consulter les informations des communes mentionnées ci-dessous. Nous complétons progressivement cette liste de semaine en semaine.» Quant à l'historique sur Malmedy, on peut lire :
«La guerre 40-45 en héritage [...] Malmedy a été au cœur de la Bataille des Ardennes de 1944. A Baugnez, un musée retrace d'ailleurs les dernières grandes opérations et batailles qui s'y sont déroulées lors de l'offensive allemande en 1944. Et, un mémorial rend hommage aux prisonniers de guerre américains assassinés par une unité allemande au cours de la Bataille des Ardennes.»
[site fédéral belge], https://www.belgium.be/fr/la_belgique/connaitre_le_pays/histoire/la_belgique_a_partir_de_1830/ (Consulté le 4 août 2015)
Remarque : le mot "annexion" n'est pas présent dans le moteur de recherche du site à l'exception d'un passage :"En 1794, la domination autrichienne prit fin avec la conquête française des Pays-Bas du Sud et de Liège ainsi que leur annexion à la France."
Site du parlement fédéral (www.lachambre.be/)
«Historique
Les cantons de l’Est ont été rattachés à la Belgique à l’issue de la première guerre mondiale. Lors de la conférence de paix qui s’est tenue à Versailles du 12 janvier au 16 mai 1919, il fut notamment décidé, en réparation des dommages de guerre subis, d’attribuer les districts d’Eupen et de Malmédy à la Belgique.»
[inurl:lachambre.be/belge deuxième guerre mondiale eupen], https://www.lachambre.be/kvvcr/pdf_sections/pri/fiche/fr_27_00.pdf (Consulté le 4 août 2015)
Site du gouvernement fédéral (www.gouvernement-federal.be)
Rien mais renvoie à : «Autres informations et services officiels : www.belgium.be»
[gouvernement fédéral belge eupen], https://www.gouvernement-federal.be/fr (Consulté le 4 août 2015)
Site de la Région wallonne (www.wallonie.be/)
Dans son magazine trimestriel gratuit mis en ligne « Vivre la Wallonie »... un dossier est consacré à la "Communauté germanophone : Willkommen in der DG [Deutschsprachige Gemeinschaft] !"
«1919-1920
En guise de réparation à la Belgique, le Traité de Versailles préconise que ces arrondissements y soient rattachés moyennant l’organisation d’une consultation populaire. Celle-ci fait l’objet d’une forte contestation.
1933
Le fossé se creuse entre partisans du rattachement à la Belgique et ceux qui souhaitent s’arrimer à l’Allemagne.
1940-1945
En mai 1940, quelques jours après l’invasion de la Belgique par les troupes allemandes, les régions d’Eupen, de Saint-Vith et de Malmedy sont annexées au Reich. Les hommes sont à nouveau amenés à enrôler les rangs allemands. Au terme du conflit, les pertes humaines sont considérables : sur les 8 700 hommes engagés dans la Wehrmacht, 3 200 ne reviennent pas . Saint-Vith est, quant à elle, complètement détruite en 1944 par des bombardements américains durant l’offensive des Ardennes.
1945
La signature de l’armistice en mai 1945 entraîne une phase d’épuration des collaborateurs et des personnes considérées comme telles. Cette épuration est mal vécue par la population germanophone car la Belgique n’avait pas réellement réagi à l’annexion du territoire par l’Allemagne.
1962-1963
La région de langue allemande est créée lors de l’entrée en vigueur de la nouvelle législation régissant l’emploi des langues en matière administrative. Le territoire de la future Communauté est alors délimité territorialement.»
dans Vivre la Wallonie, n° 13, septembre 2011, p. 12
(téléchargeable à l'adresse https://www.wallonie.be/sites/wallonie/files/dossier_vlw_13_com_germa.pdf)
Par ailleurs, le site mentionne la création d'une "brochure consacrée au tourisme de mémoire" dans laquelle on peut lire :
«P7-9 La Surprise de mai 1940
[...] Même si en nos régions, le début de la Seconde Guerre mondiale peut apparaître comme une réédition de 1914 (même attaque allemande vers la France en violant la neutralité belge, même vitesse d’exécution, mêmes conceptions tactiques et géostratégiques), il s’agit d’une guerre de nature fondamentalement différente.
[...] Mais au cours de l’hiver 1944-1945, lors de la contre-offensive von Rundstedt, de violents combats eurent lieu dans les Ardennes, ravageant Bastogne mais aussi Saint-Vith, Eupen, Malmedy, Waimes, Elsenborn…»
[...] Le « Ehrenfriedhof » Le cimetière « Ehrenfriedhof » d’Eupen comprend un cimetière mémorial où reposent notamment les victimes militaires de la période de 1914-18 et 1940-45. Il s’agit de nombreux citoyens de l’Est de la Belgique provenant entre autres d’Eupen et des environs qui furent recrutés de force pour combattre aux côtés de la Wehrmacht allemande. Le cimetière est situé dans les environs immédiats de l’hôtel de ville, entre la Simarstraße et la Herbesthaler Straße. Le « Ehrenfriedhof » proprement dit est installé dans la partie supérieure du cimetière et séparé visuellement par une haie. Les sépultures sont classées selon qu’il s’agit de victimes de la Première ou de la Seconde Guerre mondiale. Au centre, le monument du sculpteur anversois Raoul Lambeau (1905-1974) haut de 1,80 m fut érigé en 1931. A proximité, l’on trouvera également une pierre commémorative en l’honneur des persécutés du nazisme issus des Cantons de l’Est.»
Tourisme de Mémoire en Province de Liège, Editeur responsable Province de Liège, Liège, 2014, p. 3 et 7-9 à l'adresse https://www.liegetourisme.be/images/documents_pdf/nos_brochures_touristiques/frtourismemorial1418.pdf
dans [Wallonie], https://www.gouvernement-federal.be/fr (Consulté le 4 août 2015)
Site de la Fédération Wallonie-Bruxelles (www.federation-wallonie-bruxelles.be/)
Rien vu mais le site renseigne son portail "enseignement" à l'adresse : https://www.enseignement.be où les recherches sur les mots clefs "cantons, cantons rédimés, cantons de l'est, eupen, malmedy, saint-vith, 18 mai 1940, mai 1940, annexion" ne renvoient vers aucune page utile.
[fédération wallonie bruxelles], https://www.federation-wallonie-bruxelles.be/index.php?q=1939&id=175&L=0 (Consulté le 5 août 2015)
Site du Parlement wallon (www.parlement-wallon.be/)
Idem
[parlement wallon], https://www.parlement-wallon.be/ (Consulté le 5 août 2015)
Site du Gouvernement wallon (gouvernement.wallonie.be/)
«Accord de Coopération entre la Wallonie et la Communauté germanophone: [...] considérer davantage la Communauté germanophone, en tant que région frontalière, comme un lien privilégié et un trait d'union entre la Région wallonne et les Länders allemands ou autres Régions d’expression allemande.»
[gouvernement wallon], https://gouvernement.wallonie.be/ (Consulté le 5 août 2015)
Site de la Flandre (https://www.vlaanderen.be)
Rien avec les recherches sur les mots clefs "eupen, malmedy, 18 mei 1940, geannexeerd, germaanse" ne renvoient vers aucune page utile.
[Vlaanderen], https://www.vlaanderen.be/nl (Consulté le 5 août 2015)
Site de la province de Liège
«P7-9 La Surprise de mai 1940
Cf. Supra
ttttt
«L’annexion des Cantons de l’Est (Eupen, Malmedy et Saint-Vith) Ces territoires font partie de l’Allemagne avant la Première Guerre mondiale. De nombreux jeunes hommes ont d’ailleurs participé au conflit sous l’uniforme prussien. Les Cantons de l’Est sont rattachés à la Belgique par le traité de Versailles, à titre de compensation. L’article 34 prévoit une consultation populaire sur le futur statut des deux cantons, qui se tient en 1920. À partir de 1925, les habitants des Cantons de l’Est sont définitivement intégrés à la Belgique. Toutefois, durant l’entre-deux-guerres, la population des Cantons de l’Est est divisée entre pro-Belges et pro-Allemands. Les Cantons de l’Est n’intègrent définitivement la Belgique qu’au sortir de la Deuxième Guerre mondiale. C’est après la Première Guerre mondiale qu’est né le terme péjoratif de « cantons rédimés », qui signifie rachetés.»
dans [inurl: https://www.provincedeliege.be/ annexion canton], https://www.provincedeliege.be/sites/default/files/media/524/EPL%20-%20Dossier%2014-18%20-%2019%20-%20La%20fin%20de%20la%20guerre%20et%20l'apr%C3%A8s-guerre.pdf (Consulté le 6 août 2015 ; Romuald Motte et Sarah Delvin)
ttttt
«Lycée Jean Boets: apprendre l'Histoire grâce au théâtre
Le Carnaval des Ombres, spectacle abordant un aspect méconnu de la Seconde guerre mondiale
Les élèves de 5e année "Agent(e) d’éducation" du Lycée technique Jean Boets ont assisté à un spectacle théâtral, "Le carnaval des ombres", dans le magnifique cadre de la nouvelle Cité Miroir de Liège.
Ce seul-en-scène, écrit et interprété par Serge Dumoulin et mis en scène par Michaël Delaunoy, aborde un aspect méconnu de notre histoire : l'annexion des Cantons de l'Est par l'Allemagne nazie en 1940. L'interprète, au travers de sa prestation, aborde différents sujets qui l'ont touché personnellement puisque, dans sa famille, le sujet de la Seconde Guerre mondiale était tout bonnement tabou.
Les élèves se sont sentis d'autant plus concernés qu'ils venaient de visiter le tristement célèbre fort de Breendonck. Le matin même du spectacle, ils ont bénéficié d'une animation en classe assurée par le metteur en scène. Ce dernier les a éclairés quant aux choix dramaturgiques et aux questions historiques.
Au terme de ce parcours, les élèves sont donc repartis avec un regard neuf sur notre passé commun.»
dans [inurl:https://www.provincedeliege.be/ annexion canton], https://www.provincedeliege.be/es/evenement/26?nid=7666&from=actu (Consulté le 6 août 2015)
«Certaines activités apportent un éclairage neuf sur notre passé, parfois méconnu. C’est ainsi que des élèves du Lycée Jean Boets ont assisté à un spectacle théâtral, « Le carnaval des ombres », dans le cadre de l’inauguration de la nouvelle Cité Miroir de Liège. Ce seul-en-scène dévoile un pan occulté de notre l’histoire : l’annexion des Cantons de l’Est par l’Allemagne nazie en 1940 et le silence de l’État belge.
Les élèves ont également bénéficié d’une animation en classe assurée par le metteur en scène. Ce dernier les a éclairés quant aux choix dramaturgiques et aux questions historiques.»
dans [inurl:https://www.provincedeliege.be/ annexion canton], https://www.provincedeliege.be/sites/default/files/media/216/1415907.pdf (Consulté le 6 août 2015)
Site de Liège
Idem site Flandre
[parlement wallon], https://www. https://www.liege.be// (Consulté le 6 août 2015)
Site de Verviers
Le carnaval des ombres
Mots-clés associés : Homepage, Théâtre
Ce monologue habité revient sur un sujet historique méconnu, l’annexion des Cantons de l’Est par l’Allemagne nazie en 1940.
quand ?
Le 16/01/2013,
de 20:00 à 22:30
où ?
Duesberg, boulevard des Gérardchamps, 4800 VERVIERS
téléphone
087/39.30.30
Un acteur brillant, Serge Demoulin, s’essaie à l’écriture pour conjurer un passé douloureux : un « Boche » sommeille en lui. Le carnaval de Malmedy lui permet d’aborder le passé familial et celui d’un coin oublié de Belgique : les cantons « rédimés », Eupen, Malmedy, St-Vith.
Ce monologue habité revient sur un sujet historique méconnu, l’annexion des Cantons de l’Est par l’Allemagne nazie en 1940.
Prix des places : 14-16 €.
[Verviers ; annexion], https://www.verviers.be/events/2012/le-carnaval-des-ombres/?searchterm=annexion (Consulté le 6 août 2015)
Sites de la Communauté germanophone
«1940
L’armée allemande envahit la Belgique le 10 mai 1940. Huit jours plus tard, Hitler annexe Eupen - Malmédy. C’est complètement contraire aux droits des peuples. Malgré tout, les habitants des cantons de l’Est ont les mêmes droits et obligations que les citoyens du Troisième Reich.
Le gouvernement belge ne réagit pas – jusqu’en 1944. Il tolère l’annexion. Beaucoup de Belges de l’Est acclament les troupes allemandes. Les pro-belges sont menacés de dénonciation et de déportation.
Mais en 1942 le climat change. Les gens font concrètement l’expérience de la dictature méprisante de l’humain, par les poursuites, la surveillance et le contrôle total. Les hommes doivent s’enrôler pour l’Allemagne. Plus de 3.000 sur les 8.700 soldats ne reviennent pas. Cela fait à peu près 40 pour cent.
1944
En septembre 1944 les cantons de l’Est sont libérés par les troupes alliées. L’état belge reprend à nouveau la souveraineté. Peu de temps après, le 16 décembre 1944, l’Eifel belge et la Wallonie Malmédienne sont à nouveau profondément dévastés par l’Offensive des Ardennes. Le degré des ravages est de 100% pour les villes St Vith, ou des villages comme Rocherath, Faymonville, Büllingen ou Recht. Beaucoup de civils perdent la vie.
[...] Les Belges de l’Est devaient donc être condamnés selon les mêmes critères que les Belges de la Belgique occupée. Et dans cette logique, ils auraient, en tant que Belges, collaboré avec l’ennemi.»
Ministerium der Deutschsprachigen Gemeinschaft Belgiens, Abteilung Allgemeine Dienste, Dossier pédagogique : la Communauté germanophone, 2-4 dans [inurl:dg??????????????.be histoire annexion], https://www.dg.be/fr/portaldata/20/resources/downloads/expodg_dossier_ecoles.pdf (Consulté le 7 août 2015)
«UN PEU D'HISTOIRE
◀ 10 mai 1940: Les troupes allemandes envahissent le territoire de la Belgique neutre.
◀ 18 mai 1940: Par arrêté du Führer, le territoire d'Eupen-Malmedy ainsi que quelques bandes de territoire limitrophes de "l'ancienne" Belgique sont incorporés dans le Reich allemand. Une partie de la population s'adapte au régime nazi, d'autres rejoignent la résistance; les hommes jeunes sont en grande partie enrôlés, d'autres passent à la clandestinité. 3.200 des 8.700 hommes enrôlés par l'armée allemande tombent sur le front, sont portés disparus ou meurent en captivité.
◀ Fin 1944: Saint-Vith et de nombreuses localités de l'Eifel sont détruites pendant la bataille des Ardennes.
◀ 8 mai 1945: Armistice. L'épuration qui s'ensuit est considérée par la population comme exagérée et injustifiée d'autant plus qu'à ses yeux, la Belgique n'a pas réagi comme elle aurait dû le faire à l'annexion du territoire d'EupenMalmedy par l'Allemagne.»
Parlement de la Communauté germanophone, Parlement de la Communauté germanophone, Edition 2014, p. 11-12 dans [inurl:dg??????????????.be histoire annexion], https://www.dg.be/fr/portaldata/20/resources/downloads/expodg_dossier_ecoles.pdf (Consulté le 7 août 2015)
«Histoire de la Communauté germanophone
Quelques jours après l’invasion de la Belgique par Hitler et ses troupes, le territoire d’Eupen-Malmédy, ainsi que quelques bandes limitrophes de "l'ancienne" Belgique furent incorporés au Reich par un décret du Führer. [...]
L’armistice du 8 mai 1945 ne fut cependant pas synonyme de paix dans la région frontalière. En effet, l’Etat belge entreprit une phase d’épuration des collaborateurs, ou des personnes supposées telles ;[...] la Belgique n’avait pas réellement réagi à l’annexion du territoire par l’Allemagne et n’avait fait preuve que de trop peu de compréhension après la guerre envers cette région frontalière dont la situation était pourtant délicate.»
[inurl:dg??????????????.be histoire annexion], https://www.dglive.be/fr/desktopdefault.aspx/tabid-1397/2268_read-26576/ (Consulté le 7 août 2015)
Voir encore : https://www.indicators.be/sites/default/files/dg_2009_REK1_fr.pdf
ou encore Histoire du Grand-père Binten
[1] Christoph Brüll (1979-...) : docteur en Histoire contemporaine de la Friedrich-Schiller-Universität d’Iéna (Allemagne), AESS en histoire et titulaire d’un DEA en Relations internationales et Intégration européenne de l’Université de Liège. Il est également chercheur qualifié du FRS-FNRS et maître de conférences en Histoire contemporaine à l’Université de Liège. Ses recherches portent sur les relations belgo-allemandes au XXème siècle, l’Histoire intellectuelle de l’anticommunisme, l’Histoire de l’historiographie et celle de la Communauté germanophone de Belgique. Il est encore membre du conseil scientifique de l’histoire régionale de la Communauté germanophone de Belgique et, membre fondateur du Arbeitskreis belgisch-deutsche Grenzgeschichte (Groupe de travail sur l'histoire de la frontière belgo-allemande)